terça-feira, 24 de outubro de 2006

XI Poema in : "POEMAS MALDITOS,GOZOSOS E DEVOTOS"

HILDA HILST
>*<
Poema
XI
Sobem-me as águas. Sobem-me as fúrias.
Fartas me sobem dor e palavras.
De vidro, nozes, de vinhas, me sobem dores
tão tardas, tão carecentes.
>*<
Por que te fazes antigo, se nunca te demoraste
na terra que preparei, nem nas calçadas
da casa? Me vês e me pensas caça?
Ai, não. Não me pensas. Eu sim, nas noites.
>*<
Que caminhadas. Que sangramento de passos.
Que cegueira pretendendo
seguir teu próprio cansaço. Olha-me a mim.
Antes que eu morra de águas, aguada do que inventei.
-*-*-*-
IMAGEM:
"Eu estou aqui"
de HELENA ALMEIDA
para a exposição "Intus" na
Fundação Gulbenkain - 2005
reportagem no sítio do jornaldigital

6 comentários:

Anônimo disse...

Bonjour Ney Maria,

J'aime beaucoup malgré la traduction trés difficile pour moi.
La photographie me parle d"avantage.


Amitiés
Michel

Anônimo disse...

Je passe toujours un moment ici, par plaisir.

Un bonjour plein d'amitié.

À bientôt de te lire Ney Maria.

Michel.

Anônimo disse...

Avec des pensées chaleureuses Amie.

Michel.

Anônimo disse...

Pour avoir
Depuis longtemps
Chanté sa Mère
C’est fragile et nue
De ses futures saisons
Pour sa première nuit
Celle du grand solstice
Qu’Elle est venue
Honorer ma maison
Frémissante d’amour
Et de compassion
Pour tout ce qui vit
Sur cette terre
Mon gentil passeur
Écoute gronder
Les chevaux du soleil
Les naseaux dilatés d’impatience
Roulant comme une vague
D’un bord à l’autre de l’aube
Les temps sont venus
Je ne puis davantage les retenir
Surtout n’oublie pas de dire
Aux petits d’hommes et de femmes
Que vient vers eux
Une année nouvelle
Où tout est possible
Pour peu qu’ils réapprennent
À dire à la vie
Et à leurs semblables
Je vous aime

Anônimo disse...

Avec des pensées chaleureuses.

michel.

Meilleurs voeux.

Pour avoir
Depuis longtemps
Chanté sa Mère
C’est fragile et nue
De ses futures saisons
Pour sa première nuit
Celle du grand solstice
Qu’Elle est venue
Honorer ma maison
Frémissante d’amour
Et de compassion
Pour tout ce qui vit
Sur cette terre
Mon gentil passeur
Écoute gronder
Les chevaux du soleil
Les naseaux dilatés d’impatience
Roulant comme une vague
D’un bord à l’autre de l’aube
Les temps sont venus
Je ne puis davantage les retenir
Surtout n’oublie pas de dire
Aux petits d’hommes et de femmes
Que vient vers eux
Une année nouvelle
Où tout est possible
Pour peu qu’ils réapprennent
À dire à la vie
Et à leurs semblables
Je vous aime

Unknown disse...

Muito lindo! Parabéns!